Du vendredi 17 au mardi
21 mai 2013
Les Gili sont trois petits îlots au large de
Lombok accessibles en quelques heures de bateau ou d'avion depuis Bali.
Les quelques centaines d'habitants de chaque île vivent essentiellement du
tourisme, d'une petite pêche de rivages et de la récolte de la noix de
coco. Il n'y a ni voiture, ni mobylette aux îles Gili, on s'y déplace à
pied, en vélo ou en petites charrettes à cheval, le cidomo.
Et puis bien sûr, les îles Gili, ce sont aussi de
très belles plages et quelques petits restaurants de poissons en bord d'eau
turquoise.
Au programme : balade, farniente, ou découverte des superbes fonds
marins. Ça tombe bien, on a envie de s’offrir une plongée !
Après avoir lu quelques récits et commentaires,
nous avons décidé de nous poser sur l’île Gili Air. Sa réputation plus calme
que Gili T nous a plu. Cette île est la plus proche de Lombok. Elle est
couverte de palmiers et possède de magnifiques petites plages. Des bungalows
sont disséminés un petit peu partout et on y accède grâce au seul chemin de
sable qui fait tout le tour de l’île. Nous quittons donc Padangbai le vendredi matin et après presque deux heures de fast boat,
nous débarquons sur Gili air vers 11h. On respire enfin de l’air, ici pas de
scooter ni de voiture. Quoi que quand on voit combien les moteurs de bateau
fument, on se dit que l’écologie en Indonésie, ce n’est pas encore ça !
Une fois sur le petit chemin de sable qui
constitue la seule route de l’île, nous marchons en remontant la côte est à la
recherche d’un logement, lorsque nous rencontrons Olivia. Elle est instructrice
de plongée et nous conseille un endroit pas cher et pas mal où l’on pourra
trouver un bungalow. On en profite pour lui demander s’il est possible de
plonger ici et effectivement elle nous dit de repasser la voir un peu plus
tard.
Notre bungalow est assez sympa, en bambou et toit
de chaume. La particularité c’est que l’eau de la douche est froide et un peu
salée mais bon, on va s’habituer… Toutes façons sur l’île on n’a pas vraiment
le choix !
Nous nous installons tranquillement puis nous
retournons voir Olivia au centre de plongée. Après quelques discussions, nous
décidons de nous offrir le Open Water SSI c’est à dire le premier niveau de
plongée sous-marine, qui nous permettra de plonger jusqu’à 18 mètres de
profondeur dans le monde entier. La formation se déroule sur 3 jours avec 2
plongées à 12 mètres le premier jour, puis une journée d’exercices pratiques en
milieu protégé et un bouquin à étudier puis le troisième jour, 2 plongées à 18
mètres et un examen écrit final. On se lance donc dans ce nouveau défi,
espérant que ça nous plaise (mais on n’a pas trop de doutes là dessus) et qu’on
réussisse !
L’après midi nous empruntons masques et tubas au
club de plongée et nous allons faire un peu de snorkeling pour avoir un premier
aperçu des fonds marins. Les plages sont jonchées de coraux, et les fonds
aussi ! Malheureusement certains sont morts car il n’y a pas si longtemps
que les Indonésien ont arrêté de pécher à la dynamite ! Mais heureusement
pour nous, il y a des poissons ! Et en nombre ! Et de toutes les
couleurs ! On en prend déjà plein les yeux. Comme disent nos amis anglo
saxons : it’s just amazing !
Bon, on a donc décidé de se mettre à la plongée.
Ça nous tentait depuis assez longtemps et maintenant qu’on en a l’occasion,
dans un lieu parmi les plus beaux du monde à explorer, on ne va pas la laisser
passer. Olivia nous concocte donc un programme aux petits oignons :
Samedi
Première journée de notre formation. Après un
rapide briefing nous expliquant les rudiments de base de la plongée et comment
fonctionne le gilet, nous embarquons sur le bateau et nous partons vers Halik, le premier spot de la journée. Les
plongées d’aujourd’hui doivent nous emmener à 12 mètres de profondeur. Une fois
là bas, Olivia nous aide à nous équiper sur le bateau et nous nous jettons à
l’eau un après l’autre à cause du fort courant qu’il y a aujourd’hui.
Tout le monde se tient à une corde à l’avant du bateau et nous faisons quelques exercices préalables à la plongée. Comment respirer dans le détendeur, comment récupérer son détendeur si on le perd, comment vider son masque sous l’eau, apprendre à équilibrer nos oreilles tout en descendant, etc.. Quelques minutes après, nous commençons notre descente vers le fond et tout ce que l’on aperçoit est magique. Pour la première plongée, on est gâtés. Une grosse tortue est en train de somnoler au fond de l’océan, des petits poissons Némo, une murène dans un trou et une autre tortue qui fait un bout de chemin en nageant à nos côtés, on est émerveillés, un véritable aquarium géant.
Nous remontons après 32 min passées sous l’eau, contents et confiants pour la suite.
Tout le monde se tient à une corde à l’avant du bateau et nous faisons quelques exercices préalables à la plongée. Comment respirer dans le détendeur, comment récupérer son détendeur si on le perd, comment vider son masque sous l’eau, apprendre à équilibrer nos oreilles tout en descendant, etc.. Quelques minutes après, nous commençons notre descente vers le fond et tout ce que l’on aperçoit est magique. Pour la première plongée, on est gâtés. Une grosse tortue est en train de somnoler au fond de l’océan, des petits poissons Némo, une murène dans un trou et une autre tortue qui fait un bout de chemin en nageant à nos côtés, on est émerveillés, un véritable aquarium géant.
Nous remontons après 32 min passées sous l’eau, contents et confiants pour la suite.
La seconde plongée nous emmène vers Boutny Reck, un spot où l’on peut aller
voir une épave d’un ponton qui s’est effondré en 2003. Olivia nous sentant bien
à l’aise sous l’eau et bons en air, elle nous fait descendre un peu plus
pr ofond, à 16 mètres pour aller voir deux vélos immergés. Cette plongée aura
durée 51 minutes, pas mal du tout !
De retour au centre de plongée, nous décidons de
continuer et d’aller au bout de l’Open Water. Olivia nous remet donc un DVD et
deux bouquins à bucher pour l’examen de lundi.
Ce qu’on peut dire, c’est que la plongée, ça
crève ! Le soir, on se motive pourtant pour aller faire le tour de l’île à
pied. La balade n’est pas bien longue, une heure à peine mais elle permet
surtout d’aller voir le magnifique coucher du soleil à 17h30.
Dimanche
Aujourd’hui, le rendez vous est fixé a 13h30. Au
programme, exercices en milieu protégé (soit une piscine, soit la mer à 3, 4
mètres de profondeur, pour nous ce sera la mer.).
On apprend tout d’abord à
monter notre matériel et à vérifier que tout fonctionne. Après direction la
mer. On ne descend pas à plus de 5 mètres, l’objectif est de répéter des
exercices de sécurité : apprendre a contrôler notre descente et notre
remontée. Ça à l’air facile comme ça mais une fois le matériel sur nous ce
n’est pas forcement évident.
Apprendre les gestes de secours comme la panne
d’air qui nécessite d’utiliser le détendeur de secours de son binôme puis de
remonter en toute sécurité. Nous apprenons également à enlever et remettre
notre masque sous l’eau, puis le vider. Bref, tout ce qui ne devrait pas
arriver en théorie mais que l’on doit quand même maitriser au cas où. Tout se
passe pour le mieux même si Lolo a tendance à remonter toute seule et qu’on est
un peu brouillon dans l’exercice de la panne d’air mais comme le dit
Olivia : « ça ne devrait jamais arriver ! »
Lundi
Troisième jour de notre formation et le plus
important puisque nous allons plonger deux fois à 18 mètres le matin puis nous
avons l’examen l’après midi. La première plongée nous emmène sur le spot Coral Fan Garden, au large de Gili T.
Comme depuis le début, à chaque plongée, Olivia nous demande de répéter sous
l’eau des exercices de sécurité. On enlève le masque, on fait mine de ne plus
avoir d’air, etc. Le truc en plus aujourd’hui, fut de se jeter à l’eau sans gilet
et de mettre son équipement en plein océan ! Plonger à 18 mètres n’est pas
forcément très différent de plonger à 12 mètres. Les poissons sont quasiment
les mêmes et ce que l’on voit dépend surtout du lieu où l’on plonge. Ici à
Gili, on est chanceux car chaque plongée nous fera découvrir des poissons
magnifiques, et des tortues plus grosses les unes que les autres. Une tortue,
nous en verrons une très grosse au fond de l’océan lors de notre seconde
plongée du jour à Meno Wall, un mur
de corail que l’on longe en se laissant porter par le courant et où l’on peut
découvrir tout un tas de poissons différents ! Attention aux rascasses,
elles sont mortelles ! Aujourd’hui, nous avons plongé 40 min pour la
première et 47 min pour la deuxième.
Une tortue ! |
Il est très important de mesurer le temps
de plongée et surtout la profondeur. Tous les plongeurs possèdent un ordinateur
de plongée qui fait ça pour eux mais il est absolument vital de bien planifier
ses plongées et de respecter le timing pour ne pas tomber en décompression et
éviter l’accident. En rentrant au bureau, Olivia nous félicite pour notre facilité
dans l’eau et nous fait une proposition. En fait, elle nous propose de replonger
le lendemain à 30 mètres de profondeur, plongée qui si elle se passe bien,
équivaudra à la plongée profonde du second degré. On n’avait pas forcément
prévu d’aller plus loin que le premier degré mais après réflexion nous avons
accepté ! Faire cette plongée profonde nous permettra désormais de plonger
partout dans le monde jusqu’à 30 mètres et non plus jusqu’à 18 et ce, à vie.
Nous profitons de notre retour vers Gili Air pour
faire une petite bronzette sur le pont. On s’endormirait presque… si l’on
n’était pas réveillé en sursaut par les prières venant des mosquées
voisines !!
Après un bon petit repas, nous revenons au centre
pour l’examen final. Bon on vous passe les détails, il s’agit de questions
logiques mais qui nécessitent quand même d’avoir ouvert les bouquins, regardé
le DVD et surtout bien écouté son instructeur tous les jours. On obtient tous
les deux 48/50 (le même score, comme c’est bizarre…) et l’Open Water est à
nous !
Mardi
Dernier jour de plongée et pas des moindres, c’est
le jour de la plongée profonde, sur le site de Deep Turbo. Déjà, une fois arrivés au centre, on sent que ce ne
sera pas tout à fait pareil car Olivia nous prend à part et nous briffe sur ce
qu’est une plongée profonde et la préparation qu’elle nécessite. Elle nous
explique également qu’à cette profondeur, et en tenant compte de notre consommation
d’air, nous ne pourrons rester « que » 15 minutes maximum à 30
mètres, et même 10 car l’usage veut qu’on prenne 5 minutes de marge. Une fois
sur le bateau, nous nous équipons tranquillement tous les deux, vérifions
l’équipement de notre binôme et c’est parti, on se jette à l’eau ! La
descente est rapide et nous nous retrouvons en un brin de temps à 20 mètres.
Nous nageons un peu puis nous descendons encore lorsqu’ Olivia nous montre son
ordi : 29,9 m… 30 m ! On y est ! Cette pongée sera assurément
une des plus belles des cinq. Nous avons l’impression d’entrer dans une ville
souterraine avec des poissons par milliers, des anguilles de jardin, une énorme
tortue en train de dormir sur un caillou, trop trop beau ! Finalement,
nous restons presque un quart d’heure à 30 mètres et nous remontons
tranquillement pour finir cette plongée qui aura duré 30 minutes. Que de
souvenirs ! Et peut-être la naissance d’une nouvelle passion qui
sait ? Le seul regret qu’on a eu est qu’on n’a pas pu emmener notre caméra
vidéo lors de nos plongées car elle se limite à 5 mètres de profondeur. On a
quand même pu faire de belles photos en snorkeling !
Nous n’avons vraiment pas vu le temps passer sur
cette île. Nos journées étaient bien remplies et on dormait bien le soir. Cette
île est vraiment sympa pour passer quelques jours au calme. Tout le long du
chemin de sable qui en fait le tour, une multitude de petits restos proposent
des grillades de poissons péchés le jour même, à déguster sur la plage, étendus
sur des sièges en bambous. Vous avez dit le rêve ? Pas loin.
Ça fait vraiment, vrrrrraiment rêver!
RépondreSupprimerBisous les aventuriers!
Ella