Du lundi 27 au vendredu
31 mai 2013
Yogyakarta, prononcez « Djodjakarta » ou
tout simplement « Djodja », est une ville d'environ 380 000 habitants.
Elle est l’ancienne capitale impériale de l’Indonésie. Nous arrivons donc un
lundi après 28 heures de bus ferry bus etc… donc on est complètement crevé.
Qu’à cela ne tienne, on décide d’aller faire un petit tour des alentours avant
de s’écrouler sur le lit !
Notre hôtel se situe dans le quarter de Sosro à côté de la rue Malioboro, l’artère commerçante de la ville. Sur tout son long, des dizaines et des dizaines de marchands proposent… tous la même chose ! Des t-shirts, des tongs, des bracelets et autres objets en bois. Il y a aussi les fameux batiks, tissus en coton généralement imprimés et colorés à la main, véritable spécialité de la ville. Malheureusement, notre première impression n’est pas très bonne. Les objets divers et variés sont ridicules et inutiles et on trouve que les batiks sont très ternes, assez moches en fait.
Notre hôtel se situe dans le quarter de Sosro à côté de la rue Malioboro, l’artère commerçante de la ville. Sur tout son long, des dizaines et des dizaines de marchands proposent… tous la même chose ! Des t-shirts, des tongs, des bracelets et autres objets en bois. Il y a aussi les fameux batiks, tissus en coton généralement imprimés et colorés à la main, véritable spécialité de la ville. Malheureusement, notre première impression n’est pas très bonne. Les objets divers et variés sont ridicules et inutiles et on trouve que les batiks sont très ternes, assez moches en fait.
On est déçu de ne pas
retrouver toutes les couleurs et motifs que l’on avait repérés à Bali. De la
même façon, pas de plats en céramique qui trônaient dans toutes les boutiques
d’Ubud, et encore moins de tête de Bouddha en bois pour Lolo, mais ça c’était prévisible,
on est en pays musulman maintenant !
Bref, nous qui nous étions préparés à
faire nos journées shopping souvenirs ici à Java, ça va être vite fait, il n’y
aura rien pour personne ! Au moins vous êtes déjà prévenus. On va pas vous
ramener un truc moche quand même !
Bon, c’est bien joli de faire les boutiques sans
avoir dormi mais on ne tient plus debout là. On repart à l’hôtel, on met le
réveil à 18h et on s’endort en deux minutes. Bien évidemment, le réveil nous réveille en
sursaut.
Mardi matin, après un frugal petit déj, nous
décidons quand même d’aller voir de plus près cette rue Malioboro. On a quand
même l’objectif d’acheter un sac de voyage car on est un peu serré en ce moment
puis on va quand même trouver quelques trucs à ramener aux mamans non ?
Dans cette rue il y a un marché, tout ce qu’il y a de plus traditionnel en Asie
avec les viandes et poissons séchés qui côtoient les chaussures, les sacs et
les épices. Ici c’est comme dans la rue, tous les cinquante centimètres
quelqu’un veut nous vendre quelque chose mais rien ne nous plait, on n’y peut
rien nous... Il y a aussi un mall. Tout ce qu’il y a de plus... mall. Quatre
étages, des boutiques climatisées avec la musique à fond (mais comment font les
vendeuses pour survivre cinq minutes là dedans ?), et même son mc do et
son pizza hut. Il y a même le dernier étage consacré aux enfants avec des aires
de jeu et un grand magasin de jeux vidéo pour passer le temps.
Finalement, la journée se passe. On trouve
quelques sarongs pas trop moches pour ne pas rentrer les mains vides et un
super sac de voyage rouge pour Lolo ! La top classe !
On finit notre journée tranquillement, au rythme
des appels à la prière venant des mosquées aux alentours, cinq fois par jour. Les
hauts parleurs grésillent en général dès 4h du mat, puis dans l’après midi deux
fois, puis une autre fois le soleil juste couché puis une dernière fois pendant
la nuit. Une habitude à prendre mais pas d'inquiétude on a nos boules quies !
Le mercredi nous allons visiter le palais du Sultan, tout en haut de Malioboro. Dans le routard, on peut lire que comme les Champs Elysées mènent à l’Arc de Triomphe, Malioboro mène au palais du Sultan. Toute proportion gardée. Vraiment on en est très très loin. D’ailleurs, le palais nous laisse également un bien mauvais souvenir. Premièrement, on se trompe d’entrée. On arrive devant et on voit une guérite avec quelqu’un qui vent des billets, ben nous on achète et on rentre. Jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on était dans l’enceinte du village mais pas dans l’enceinte du palais. Ils ne pouvaient pas le dire à l’entrée ? On ressort et on fait 300 mètres de plus pour finalement entrer dans le palais. Nous assistons à un show de marionnettes où l’on manque de s’endormir puis nous allons visiter ce fameux palais. C’est une succession de patios et de petits jardins tout autour, sans grand intérêt. Ceux qui ont déjà vu des palais dans d’autres pays asiatiques seront très certainement déçus de celui-là !
Après cette première visite décevante nous partons
voir le Taman Sari (le château d’eau). Comme le palais, cet édifice fait partie
du Kraton, véritable ville dans la ville de Yogja. Le Kraton est entouré de grands
murs blancs qui lui donnent un air de citadelle. Le Taman Sari est en fait un
lieu où le sultan et ses épouses venaient batifoler dans les trois piscines et
les petits bâtiments adjacents. Sa garçonnière en quelque sorte. La petite histoire
dit qu’après la construction du site, le sultan fit tuer l’architecte pour être
le seul à en connaître les secrets…
Nous irons ensuite faire un tour et manger un bout
dans le quartier de Prawirotaman au
sud de la ville mais ce n’est pas tout près ! Quand vient l’heure de
rentrer, on doit se résoudre à accepter l’offre d’un petit vieux qui insiste
pour nous porter sur son becak ! Un becak c’est un style de pouss pouss ou
tchouk tchouk, un vélo avec un siège deux places à l’avant, le plus souvent
conduit par un petit vieux de 160 ans à qui il ne reste qu’une ou deux dents
mais qui est toujours content de vous transporter, même s’il doit y laisser le palpitant.
Et pour le coup, on l’a fait souffrir le pauvre.
Tous les deux bien installés
dans notre siège, on avait un peu honte à le voir galérer sur ses pédales pour
le petit billet de 20000 roupies qu’on lui a donné. On devait bien faire du 6
ou 7 km/h avec le vent dans le dos.
Du coup, on l’a fait s’arrêter devant
Yogatronics, un mall immense avec rien que des appareils électroniques :
des ordis, des appareils photos, des pièces détachées, des dizaines de stands
SAMSUNG, le paradis du geek. On n’a rien acheté. On trouve rien de bien dans
cette ville.
Jeudi, on prend un tour organisé pour aller voir
les temples Bouddhistes et Hindouistes de Borobudur
et Prambanan. Du coup, le réveil sonne
à 4h15 du mat car notre chauffeur vient
nous chercher à 5h pétante devant l’hôtel. Bon on n’en dit pas plus pour
aujourd’hui, vous attendrez le prochain post pour savoir !
Vendredi, rien à dire, on n’a RIEN fait. Ça fait
du bien des fois. Et puis on avait le câble à l’hôtel avec une chaine
américaine avec des bons films et puis il a plu toute l’après midi et puis…
bref, on a rien fait.
A bientôt pour la fin des aventures…
Il vous reste combien de temps ? :)
RépondreSupprimerSalut Caz
SupprimerIl nous reste encore une grosse semaine car le retour est prévu le 12 juin. On va s'arrêter à Singapour quelques jours avant de renter à Toulouse.
Et toi tu pars quand a Montréal ?
++
Profitez pour faire des achats électroniques le cas échéant ;)
SupprimerJe pars le 31 juillet ! Encore 2 mois ;)