vendredi 28 décembre 2012

Kaikoura, des phoques et des mouettes mais pas de baleine


Mardi 11 et Mercredi 12 décembre 2012

1 jour sans Internet et tout s’effondre…

Christchurch mardi matin, 7h00, la sonnerie du réveil nous tire de notre sommeil mais c’est pour la bonne cause. Dans 30 minutes nous devons être à l’aéroport de Christchurch pour récupérer Anne et Régis.  On se prépare donc au pas de course et nous sommes pile à l’heure  à 7h30 ! Lolo part dans l’aérogare à la recherche de sa maman pendant que Mathieu attend sagement dans la voiture sur un emplacement interdit… 30 minutes plus tard, elle revient toute seule :
« Je les trouve pas ! »
« Ils ont du avoir un peu de retard, ils doivent attendre leurs bagages… »
« OK j’y retourne.»
20 minutes plus tard, Lolo revient dépitée. Le vol de 7h30 est bien arrivé mais ils sont toujours introuvables. Pas d’appel ni de message sur notre téléphone, on essaye de les appeler, répondeur direct. Ils sont dans l’avion ? On va essayer de checker les mails car depuis que nous sommes partis d’Akaroa hier nous n’avons pas Internet donc on a peut être un message qui nous attend…
Merci à l’aéroport de Christchurch de fournir le wifi gratuit car effectivement, une demi douzaine d’emails attendaient sagement sur nos boites… Leur vol depuis la Polynésie a été retardé, ils ont donc loupé le vol de 7h30 et seront dans celui de 10h ! Le temps d’un aller retour à notre camping puis chez le loueur de voiture pour récupérer notre nouveau véhicule (la première avait la radio en panne, on n’a pas idée de faire 2000 kms sans radio si ?...) nous voilà de retour à l’aéroport à 10h pétantes. Et rebelote, Lolo passe 20 minutes à les chercher ! Cette fois-ci ils ont eu de l’avance donc ils ont fait le tour de l’aéroport pour essayer de nous contacter et elle les a trouvé au centre d’information en train d’appeler notre loueur de voiture pour voir si on n’avait pas eu d’accident !

Kaikoura, nous voilà !

Anyway, nous nous sommes enfin retrouvés. Tout le monde peut enfin embarquer direction Kaikoura, notre première étape à 1h45 de Christchurch. Nous y passerons 2 nuits et nous avons la ferme intention d’aller voir des baleines !
En route, nous faisons notre premier arrêt dans un petit resto où nous goutons une spécialité toute néo zélandaise, le « seafood chowder » C’est une soupe de fruits de mers à la crème, un vrai délice.

Nous arrivons en début d’après midi à Kaikoura et nous prenons possession de notre appart-hôtel au Alpine View Motel. Une anecdote amusante, lorsque nous nous présentons à l’accueil, la première question de la réceptionniste fut
« Vous voulez du lait entier ou du lait écrémé pour votre thé ? »  Ici, comme en Australie, le thé au lait reste une institution.
« Euh, faites comme vous voulez, nous on veut juste les clés de notre appart… »

L’après midi, nous allons découvrir Kaikoura, ou plutôt LA rue de Kaikoura et son centre d’information où nous réservons la sortie du lendemain pour aller voir les baleines, puis nous partons nous balader le long de la côte. Nous apercevons et nous prenons en photos les quelques phoques astinflés (complètement avachis en train de se reposer, pour ceux qui ne sont pas familier du mot) sur les rochers. Il est grand temps d’aller boire une bière.
Le soir nous choisissons un pub sympa où nous épanchons notre soif à l’aide d’une petite blonde et nous en profitons pour gouter le steak néo z, excellent.
Kaikoura se situe sur la côte est de l’île du sud, au nord de Christchurch, au bord de l’océan et au pied des montagnes. Nulle part ailleurs en Nouvelle-Zélande vous trouverez si peu de distance entre des sommets aussi hauts (jusqu'à 2600m) et l’océan également très profond. Un cadre idyllique pour les amoureux de la nature, des randonnées et de la pêche en mer.


Mercredi, des mouettes, des phoques, un policier mais pas de baleine

Vu que la sortie en baleine est en début d’après midi, nous décidons d’aller randonner le matin, sur la falaise qui domine la ville. Le sentier qui monte est bien sympa, bien balisé et la vue est juste magnifique avec d’un côté les montagnes enneigées et de l’autre la côte océanique.  Arrivés au bout du chemin, nous décidons après un court débat de rentrer par la côte en longeant l’océan. Je pense qu’aujourd’hui on serait tous d’accord pour dire que ce n’était pas la meilleure idée que l’on ait eue… et de loin ! Si on laisse de côté le passage marécageux du début, la première difficulté intervient lorsque 2 oiseaux noirs avec un bec jaune commencent à nous tourner autour en poussant des cris pas très contents… 
Nous arrivons ensuite nez à nez avec plusieurs phoques que l’on dérange en plein sommeil. Certaines s’enfuient mais d’autres n’hésitent pas à grogner et montrer les dents. La bête faisant au moins 200 kilos, on ne fait pas les fiers et nous avançons lentement en essayant de les éviter… Mais le clou du spectacle intervient lorsque nous arrivons sur un passage escarpé où nichent une centaine de mouettes. Au fur et à mesure que nous avançons, les oiseaux crient de plus en plus fort. Nous sommes obligés de traverser leurs nids et nous apercevons des multitudes d’œufs à même le sol. Régis et Mathieu agitent leur bâton pour essayer de les faire fuir mais il y a maintenant une bonne vingtaine de mouettes à 10 cms de nos têtes en train de crier et de nous prendre pour cible ! 
Le chemin étant vraiment escarpé, nous essayons de nous frayer un chemin sans y laisser une cheville et en évitant aussi les phoques qui grognent autour de nous ! On s’en souviendra de cette balade ! Heureusement que le paysage est vraiment magnifique. Un mélange de Bretagne et de Pyrénées, en plus beau !

Nous sommes juste à l’heure pour notre sortie baleines mais à peine arrivés au point de départ, un panneau nous informe que la sortie que nous avons réservé ainsi que la suivante ont été annulées à cause de la mer qui est trop agitée aujourd’hui. Grande déception, nous ne pourrons pas voir de baleines car nous devons quitter Kaikoura demain matin pour poursuivre notre route…  Nous profirons de notre après midi de libre pour faire les quelques boutiques de Kaikoura puis nous allons chercher notre repas du soir dans un take away au bord de la mer. Au menu pour les amateurs de poisson : crevettes, saumon, seafood chowder et poisson grillé. Au passage, les vendeurs nous causent rugby. Toulouse,  McCallister, Perpignan, Dan Carter, Toulon, etc... On serait au pays des All-Blacks que ça ne m’étonnerait pas. Bien sûr, Réré s’achète un steak et nous rentrons tranquillement à l’appartement quand tout à coup… Je lève les yeux et je vois une voiture de police qui fait demi-tour dans mon rétroviseur et qui allume ses girophares…  Réré aussi l’a vue et me dit :
« Tiens, t’as vu, on dirait qu’il fait demi-tour »

« Ouai, j’ai vu. Tout le monde a sa ceinture ? »
Tout le monde avait bien sa ceinture mais c’était bien pour nous qu’il faisait demi-tour ! Enfin, pour moi surtout ! Appels de phares et nous nous garons. Nous sommes juste devant notre hôtel. Le policier descend et nous dit :
« Vous rouliez un peu vite non ? C’est limité à 50 ici et vous étiez à 69 ! »
« Euh… ? Really ?»
En fait, on discutait tranquillement et je n’ai pas fait attention ! Il faut dire que c’était une longue ligne droite bien large. Bref, il nous retient 65 km/h et nous invite à payer la modique somme de 80 dollars. Pas un seul problème en Australie depuis 3 mois et à peine arrivés en Nouvelle-Zélande qu’on se fait remarquer ! Par contre, pour régler le pv nous avons 28 jours et nous pouvons payer par Internet ou en se rendant au guichet d’une banque Westpac, plutôt pratique. 
Au fait, le poisson et le vin blanc furent excellents.


Plus de photos de Kaikoura :

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