Du dimanche 21 au jeudi 25 avril
Après deux jours de route et prés de 760
kms depuis Coober Pedy nous arrivons enfin à Yulara, la petite ville qui abrite
le Ayers Rock Resort, lieu très touristique qui regroupe les hébergements pour
les gens qui viennent voir le rocher. Outre les hôtels et appartements de luxe,
on y trouve le camping, une superette, la poste et quelques autres boutiques de
souvenirs. Il y a aussi un aéroport, la police, les pompiers, un hôpital et
même un mécano (que nous avons eu l’occasion de rencontrer, vous verrez ça
plus bas !).
Aéroport d’Ayers Rock, 12h45, le vol de
Sydney
se pose et Marie est bien au rendez vous, prête pour la bamboula ! On est super contents de la retrouver ici. Ne pas la voir en Australie alors qu’elle y vit et qu’on y passe un an aurait été vraiment dommage ! On se rend au camping pour une petite collation puis nous partons découvrir ce fameux rocher ! Nous décidons d’un commun accord de ne pas faire le tour aujourd’hui car on préfère le faire le matin, ni demain car nous irons aux Monts Olga mais après demain.
se pose et Marie est bien au rendez vous, prête pour la bamboula ! On est super contents de la retrouver ici. Ne pas la voir en Australie alors qu’elle y vit et qu’on y passe un an aurait été vraiment dommage ! On se rend au camping pour une petite collation puis nous partons découvrir ce fameux rocher ! Nous décidons d’un commun accord de ne pas faire le tour aujourd’hui car on préfère le faire le matin, ni demain car nous irons aux Monts Olga mais après demain.
En chemin, nous entendons pour la première
fois un bruit bizarre sous la voiture, côté conducteur. Comme une sorte de
claquement qui s’intensifie parfois, et qui cesse comme il apparaît… Bizarre… Il
ne faudrait pas que ce van nous tombe en rade ici ! On a encore 1500
kilomètres à faire avec lui jusqu’à Darwin, on n’est pas arrivés !
Nous décidons quand même d’aller voir ce
rocher d’un peu plus prés. Nous nous acquittons des droits d’entrée du parc
national, 25$ par personne, valable 3 jours consécutifs et allons faire une première
petite balade depuis le centre culturel jusqu’au pied du rocher. Il fait chaud,
très chaud, nos filets anti mouches nous sont bien utiles et nous ne voyons pas
le temps passer à discuter de tout et de rien avec Marie (on a beaucoup de
choses à se raconter, on ne se voit pas si souvent !), jusqu'à ce que nous
arrivions au pied du rocher. Mais au fait, qu’est ce que c’est que ce
rocher ?
Uluru |
Ayers Rock est le nom donné par les blancs
au rocher Uluru, découvert en 1873 par William Gosse et parc national depuis
1958. Ce lieu, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, a été restitué aux
Anangu en 1985 par le gouvernement australien qui le leur loue et assure
désormais conjointement la gestion du parc avec les aborigènes. C’est un rocher
de grès de 348 mètres de hauteur (plus haut que la Tour Eiffel ! Et
seulement un tiers de sa masse totale est visible, le reste est enfoui sous
terre, imaginez un peu) pour 9,4 kilomètres de circonférence, résultat de
l’érosion de plusieurs milliers d’années d’une chaîne de montagnes.
Monter
ou ne pas monter ?
Il est possible de monter au sommet
d’Uluru. Sauf que les aborigènes, propriétaires du site, demandent aux
touristes de ne pas le faire. Ce lieu est sacré pour eux et toute personne qui
le gravit commet une offense à leurs yeux. C’est pourquoi sur le panneau en bas
du rocher, nous pouvons lire « Nous, nous ne montons pas ». Et tout
ça donne un débat sans fin entre respect des traditions, tourisme, profit et … sécurité !
Car la montée n’est vraiment pas accessible à tout le monde. Il suffit de
s’asseoir en bas et de regarder
les téméraires (ou débiles) qui ont décidé de
l’escalader. Il s’accrochent tant qu’ils peuvent, lutent des deux bras pour ne
pas tomber, et on encore plus de mal à redescendre…
Et nous en bas, on les
regarde, en espérant qu’ils ne rejoignent pas la liste des personnes qui sont mortes
ici. D’ailleurs, en bas du rocher, des plaques commémoratives ont été érigées
par les aborigènes en souvenir des gens décédés. Nous, on est tous les trois
d’accord, on ne monte pas ! Respect ! Avant de rentrer nous nous
arrêtons vers 17h30 au « Sunset carpark » où tout un tas de voitures,
vans et camping cars attendant le fameux coucher de soleil. Au début on pensait
que le soleil se couchait derrière le rocher mais comme il se couche toujours à
l’ouest et que nos yeux sont rivés sur le rocher vers l’est on en déduit qu’on
s’est complètement trompé… En fait au fur et à mesure du coucher du soleil, la
lumière du jour qui évolue permet au rocher de changer de couleur au fil des
minutes. Magnifique.
En chemin, nous entendons une nouvelle fois
ce bruit de claquement sous la voiture. Nous décidons alors une fois rentrés au
camping d’appeler l’assistance. La compagnie de location appela aussitôt un
garagiste et en moins d’une heure, ce bon vieux Tony arriva devant notre
emplacement ! Efficace. On part ensemble pour un petit tour mais bien
entendu, nous n’entendons pas de bruit… What the fxxx !? Anyway, Tony,
très gentiment, nous donne rendez-vous à son garage le lendemain matin afin de
regarder sous le véhicule plus en détails.
La randonnée du Mont Olga que nous choisissons fait 7 kms pour une durée annoncée de 2,5 à 4 heures (ils voient large les australiens n’est ce pas ?). Elle est appelée « Valley of the wind » (la vallée du vent pour les non anglophones) ; et heureusement qu’il y avait du vent ! Car encore une fois, la journée fut chaude, très très chaude. On ne s’imaginait pas combien la chaleur pouvait nous fatiguer ! La rando est quand même très intéressante. On marche quelques kilomètres avant d’arriver au pied de rochers puis nous montons un peu pour passer dans une gorge entre deux monts d’où la vue est à couper le souffle. On se rend compte une fois là haut que nous ne sommes pas les seuls à avoir fait le voyage mais le paysage magnifique vaut le coup, vraiment différent de ce que nous avons vu jusqu’à présent. On a le sentiment d’être des années lumières en arrière et qu’un dinosaure peut surgir de n’importe où ! Les têtes du Kata Tjuta, ou dômes sont au nombre de 36 et composés de granit rouge. Le plus haut culmine à 546 mètres soit près de 200 mètres de plus qu’Uluru.
De retour au camping, nous nous concoctons
avec les moyens du bord un petit repas « chicken curry » qui ravira
ces demoiselles, n’est-ce pas Marie ?
Kata
Tjuta (ou les monts Olgas)
Le lendemain, nous décidons d’aller faire
les randonnées des Monts Olgas. Ces rochers se trouvent à 30 kilomètres d’Uluru,
donc 50 kilomètres du camping. En chemin, la bamboula bat son plein avec DJ
Marie aux manettes ! Nous faisons un premier stop à un lookout sur la
route et ces rochers nous apparaissent comme différentes têtes au milieu de
nulle part. D’ailleurs ça tombe bien, en aborigène Kata Tjuta signifie
« nombreuses têtes ».
Les monts Olgas |
Effectivement, il y avait bien un
problème, nous n’inventions pas le bruit. Un des tuyaux de la clim s’était
détaché et tapait contre l’arbre de direction. A part perdre la clim, ça
n’aurait pas été très grave mais quand même ennuyeux sous 40°c en plein désert…
Du coup Tony nous rafistola tout ça de quelques coups de clés et nous repartîmes
rapidement vers de nouvelles aventures !
La randonnée du Mont Olga que nous choisissons fait 7 kms pour une durée annoncée de 2,5 à 4 heures (ils voient large les australiens n’est ce pas ?). Elle est appelée « Valley of the wind » (la vallée du vent pour les non anglophones) ; et heureusement qu’il y avait du vent ! Car encore une fois, la journée fut chaude, très très chaude. On ne s’imaginait pas combien la chaleur pouvait nous fatiguer ! La rando est quand même très intéressante. On marche quelques kilomètres avant d’arriver au pied de rochers puis nous montons un peu pour passer dans une gorge entre deux monts d’où la vue est à couper le souffle. On se rend compte une fois là haut que nous ne sommes pas les seuls à avoir fait le voyage mais le paysage magnifique vaut le coup, vraiment différent de ce que nous avons vu jusqu’à présent. On a le sentiment d’être des années lumières en arrière et qu’un dinosaure peut surgir de n’importe où ! Les têtes du Kata Tjuta, ou dômes sont au nombre de 36 et composés de granit rouge. Le plus haut culmine à 546 mètres soit près de 200 mètres de plus qu’Uluru.
Le retour au camp se fait tranquillement
et nous profitons de l’après midi pour prendre un peu de repos. A 16h00, nous
nous offrirons un petit « thick shake » après avoir assisté à un
spectacle de danses aborigènes au village d’Ayers Rock.
« C’est quoi un thick shake ? »
Demandons nous à la madame, espérant qu’elle nous dévoile une recette magique…
« C’est un milk shake thicker »
Gngngng. Merci pour la réponse !
Uluru, on n’y monte pas mais on en fait le tour
Dernier jour aujourd’hui et nous allons faire
le tour d’Uluru ! Le sentier de randonnée de 10kms tourne autour de
l’imposant rocher. Il permet de l’admirer de loin mais également de marcher
tout proche. Tout le long du parcours, des panneaux indiquent que les
photographies sont interdites car le rocher est un lieu sacré. Nous nous
chargeons d’eau et revêtons nos magnifiques moustiquaires et c’est parti !
Parlons en des moustiquaires tiens ! Indispensables ! C’est
incroyable comme les mouches peuvent être un véritable fléau lorsqu’elles sont présentes
en telle quantité. La balade est sympathique mais il fait toujours aussi chaud
et le sentier est beaucoup moins agréable qu’hier aux Monts Olgas. On fait
quand même le tour en deux heures à un bon rythme de marche, attendant quand
même impatiemment le dernier virage qui cachait le parking !
Uluru est vraiment magnifique. Un rocher
sorti de nulle part, comme un hologramme dont on ne sait pas trop s’il est réel
ou non. Sa couleur est de toute beauté, changeante selon l’heure, passant de
l’orange au rouge ou au marron foncé. Et quel contraste. Partagé entre
tradition et modernisme, tourisme et isolement total, Uluru est là, au beau
milieu de nous, magique. Il est impossible de s’arrêter de le regarder. Lorsque
sur le chemin du retour nous roulons en direction du camping, j’aperçois cette
masse dans mon rétroviseur. L’envie de m’arrêter le regarder, prendre une
dernière photo me trotte dans la tête mais inexplicablement je continue… On a
encore tout un tas de choses et de lieux à découvrir avant de quitter ce pays
mais celui-ci fait définitivement partie des plus beaux.
Uluru |
Nous repartons d’Ayers Rock vers notre
nouvelle destination, heureux de ces quelques jours passés ici tous les trois. Le
dernier soir nous décidons de prendre un peu d’avance et d’aller camper à 80
kms du parc car il y a pas moins de 400 kms pour aller à Alice Spring. Nous
avons déjà repéré le lieu car nous y avons campé une nuit avant d’arriver à
Ayers Rock. Le camping est gratuit et nous avons la vue sur le Mont Conner (et
pas le Mont Connar Lolo....
Mont Conner |
D’ailleurs une petite anecdote sur le Mont Connar.
Ce rocher est le premier que vous apercevez quand vous roulez vers Uluru et bon
nombre de touristes s’arrêtent le photographier penser qu’il s’agit du dernier
nommé. Mais non, c’est pas lui ! Bien qu’il soit tout aussi impressionnant,
je vous l’accorde.) Au camping, notre copain l’émeu est toujours là et viens
nous saluer, surtout pour vérifier que l’on n’a rien à lui donner à manger.
Marie fait sa connaissance mais garde quand même ses distances. Cette fois-ci,
pas de cri de chameau ou quoi que ce soit, la nuit fut d’un calme… reposant.
Prochaine étape : Alice Springs
Plus de photos par ici :
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C'est magnifique !
RépondreSupprimerPour sur un lieu qui me plairait !!!
A part les mouches bien sur, mais avec votre équipement vous êtes vraiment mignons ;)
Continuez et profitez bien.
Bises
Bertrand